Mise en scène : Gabriel CHERVALIER
S’il n’y a pas d’humour sans quelque dissimulation, le grand talent d’Alan Bennett , dans ces captivants récits à la première personne, est de nous distiller sa fable au compte-goutte, dans une sorte de jeu de cache-cache diabolique.
Cela oscille entre le drame noir et le burlesque, quelque part entre Oscar Wilde et Tennessee Williams, dans un savant mélange de récit et de langage parlé.
Suzanne, femme d’un vicaire anglican, devient alcoolique parce qu’un peu trop porté sur le vin de messe.
Irène,trompe sa solitude en dénonçant ses voisins dans des lettres anonymes.
Peggy, petite secrétaire, est la vedette de ses collègues de bureau, puis des infirmières de l’hôpital …